Les plaisirs de Nathalie

J'aime la vie, les gens, la nature, les animaux. J'aime la recherche.

Je suis étudiante en hypnose. J'ai fini mon cours de PNL et je suis enfin maître pénéliste.


jeudi 26 avril 2007

Citations Guy Corneau




La vie est parfaite puisqu'elle nous ressert toujours le même plat jusqu'à ce que nous prenions conscience de ce que nous sommes en train de manger.

Quand bien même nous n'avons pas une bonne image de nous-mêmes, quand bien même les heurts de la vie nous assombrissent, la partie la plus lumineuse et la plus vivante de notre être est restée intacte. C'est le meilleur de soi. Le meilleur de soi est déjà présent en chacun de nous. Il n'a pas à être inventé. Il s'agit plutôt de lui ouvrir la porte comme on ouvre la grille d'un jardin.

Où mène la dépression? Où mène le travail sur soi? Quand on a moins d'énergie pour affronter le monde extérieur, notre successibilité diminue, ceux que les autres pensent de nous a moins d'importance, notre système de défense se relâche. Nous commençons alors à prendre des risques. A nous affirmer. A être nous-même. Et là, nous réalisons qu'au lieu d'être rejeté, nous sommes respectés. Appréciés. Et nous pouvons alors nous demander pourquoi avons-nous passé autant d'années à cacher notre vraie nature. En montrant notre ombre, nous sortons nous-même de l'ombre.

Guy Corneau: de la maladie
"La maladie n'est pas diabolique en soi, même si elle nous hypnotise, nous paralyse, et nous ensorcelle pour un temps. Elle manifeste la force de la vie qui, contrainte et ignorée, se rappelle à notre attention pour que notre vigilance change d'objet, pour que nous trouvions la force de redéfinir notre univers. On peut même considérer la maladie comme un symbole qui exprime la puissance du "vivant".
J'aime l'expression "le Vivant" que l'on emploie pour parler du Christ ressuscité. Je la trouve particulièrement parlante. La maladie manifesterait donc la présence d'une divinité cachée à l'intérieur de la personne. Elle révèlerait l'action d'un pouvoir de régénération, d'un pouvoir de résurrection. C'est sans doute ce que voulait me signifier le Dr Alfred Ziegler lorsqu'il m'a dit que ma maladie était la partie la plus saine de ma personnalité. il voulait dire qu'elle témoignait de la présence du vivant en moi, et que ce vivant, dans son essence même, était intelligence créatrice de vie. Il voulait me dire aussi que ce vivant n'avait as le visage du bon Dieu ni le sens moral des êtres humains: il utilisait la morbidité de la maladie pour s'exprimer.
Vues sous cet angle, la maladie devient le théâtre où retentit la parole d'un dieu, d'une essence et d'un coeur que nous avons délaissés... Elle nous parle de la globalité de notre être;elle nous parle de notre identité profonde; elle nous parle du vivant en nous."
Guy Corneau - La guérison du coeur
En d'autres termes, et à l'instar de Jung, G.Corneau nous dit: on ne guérit pas de la maladie; c'est la maladie qui nous guérit.


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