Les plaisirs de Nathalie

J'aime la vie, les gens, la nature, les animaux. J'aime la recherche.

Je suis étudiante en hypnose. J'ai fini mon cours de PNL et je suis enfin maître pénéliste.


mercredi 21 novembre 2007

Maigrir




Au lieu d'essayer diète après diète, abordons notre problème de poids différemment.

Comment réagissez-vous face à la nourriture ? Voilà le premier point à étudier avant de restreindre la nourriture ou couper les calories.

Je donne maintenant des commandes positives à mon cerveau.

Ex. : Je mange lentement et je déguste chaque bouchée à chaque repas.

Je mange plus de légumes.

Le soir, je mange de façon plus équilibrée et satisfaisante.

Savoir écouter et reconnaître les signaux de notre corps (faim, soif, fatigue...).

Le corps est comme un petit enfant parfois rebelle, souvent sachant exactement ce qu'il veut et ce dont il a besoin.

La nourriture...une source de vie.

Pensée précise + action = résultat

Objectifs réalistes, clairs

Se donner du temps.

ex. : Je veux perdre une dizaine de kilos (une vingtaine de livres).

Comment vais-je pouvoir évaluer mes résultats ?

Au terme de mon programme minceur :

Je porte des vêtements plus ajustés, plus colorés.

Je me vois faisant du sport (tennis, bicyclette).

Je me vois au restaurant heureux(se), dégagé(e), mangeant peu et lentement.

J'entends mes amis me féliciter.

Je me félicite.

Je me dis que j'ai une belle taille.

Je me sens fier(e), à l'aise dans mes vêtements, bien dans ma peau.

Entre la raison et les émotions, tôt ou tard, les émotions gagnent... à moins d'avoir une volonté de fer à toute épreuve.

Notre corps, après plusieurs régimes, a une très bonne mémoire de ces famines vécues et il ne veut plus souffrir.

Se donner la permission de manger.

Osez manger ce que vous vous défendes peut-être depuis des mois...

Faites-en l'expérience.

Le corps est une puissance de la nature.

Si on le respecte, il deviendra un collaborateur efficace.

Expérimenter la faim.

Quels sont les signaux de mon corps quand j'ai faim ? (Tiraillements, plus d'énergie, sensations nouvelles mais pas douloureuses.)

Quand avez-vous mangé, la dernière fois, parce que vous aviez réellement faim ?

En laissez-vous dans votre assiette ?

Arrêtez-vous quand vous n'avez plus faim ?

Le changement amène la vitalité.

Faire le constat alimentaire pendant au moins une ou deux semaines afin de déterminer ses moments vulnérables pour une meilleure connaissance de soi.

Se faire un nouveau rituel.

Faire de petits changements dans sa routine.

En plus de se défaire de comportements aberrants, il faut installer de nouvelles réponses aussi satisfaisantes, sinon meilleures.

Imaginer de nouveaux scénarios.

Intégrer une nouvelle réponse plus satisfaisante.

Trouver le moment vulnérable.

Identifier le déclencheur.

S'en faire une image fixe. (Mon geste avant de manger.)
(Les yeux fermés.)

Identifier et bâtir une nouvelle réponse agréable et satisfaisante.
(Film dont je me vois comme l'acteur principal.)

Installer mon film (comme un petit point noir) dans mon image fixe (angle inférieur droit).

Relier les deux images.

Les yeux fermés, concentrez-vous sur le petit point noir et, en moins d'une seconde, agrandissez ce film (petit point) jusqu'à ce qu'il recouvre entièrement la première image. (Mettez-y de la luminosité, de la couleur.)

Vérification : Imaginez maintenant la première scène. Que se passe-t-il? Vous revoyez le film? Excellent!

Recommencez l'exercice en précisant plus de détails sur votre image et votre film.

Élaborer un temps de réflexion entre le goût de manger et le geste... la clé du succès.

Installer une nouvelle stratégie de décision.

Ex.: À chaque fois que j'ai le goût de manger

1. Je me demande si j'ai faim.

2. Je vois mon objectif minceur.

3. Je décide de dire non.

4. Je suis content(e) de moi, je me félicite.

Je suis dégagé(e).. je suis bien.
À répéter dans vos moments libres (quand vous êtes en auto, temps d'arrêt, temps libre), pour installer ce nouvel automatisme qui vous aidera à décider du bon choix d'aliments et de la bonne quantité.

Point d'ancrage.

Déterminer une situation à corriger.

Définir les ressources qui nous seront nécessaires.

Retrouver un souvenir que nous avons vécu dans une situation de calme, de sérénité, de maîtrise...

Ancrer avec un geste (ex. : serrer le poing ou le pouce et l'index ensemble).

Répéter l'expérience trois fois.

Se souvenir de la situation à corriger en y ajouter le point d'ancrage (serrer le poing).

Vérifier dans notre tête si nous changeons.

Sinon, recommencer.

Imaginer une situation dans le futur, ou vous en aurez besoin. (Ex. : la prochaine fois que je serai au restaurant.) Et vérifier comment cela va se passer.

L'exercice favorise un bien-être physique, émotionnel et psychique.

Choisir un programme d'exercice qui nous respecte (nos goûts, nos horaires, notre santé).

Se récompenser.

S'organiser pour le faire d'une manière plaisante.

Admettre son problème.

S'accepter.

Passer à l'action : agir.



L'amour + la connaissance = acceptation

Acceptation + action = changement

Acceptation + changement = succès

De Raymonde Forget

lundi 19 novembre 2007

L’importance de s’aimer


S’aimer s’est primordial. Tout amour dérive d’un amour correct de soi. Je ne peux pas aimer les autres plus que je m’aime. Ma façon habituelle de voir les autres est généralement ma propre façon de me regarder, ma propre façon de me voir. Les autres sont le miroir de ma relation avec moi-même.

Est-ce que nous allons devant le psychiatre, le psychologue pour lui dire j’ai un problème, je m’aime trop, bien non. Nous allons généralement plutôt devant le psychologue ou le psychiatre pour lui dire montrez-moi à m’aimer docteur.

Vous êtes pour vous la personne la plus importante au monde. Préférez-vous à quiconque, soyez tout à vous. Ça semble difficile s’aimer parce que ça passe pour être de l’égoïsme. L’égoïste n’est pas celui qui pense à lui avec amour, correctement, avec générosité, mais plus celui qui en est incapable et qui veut que les autres le fasse à sa place.

C’est Elizaberth Kerberos qui nous dit que le verbe aimer est très peut prononcé dans les hôpitaux et pourtant ce dont les patients ont le plus besoin c’est d’amour, d’attention et de tendresse. M’apprendre à traiter mon corps avec gentillesse à en prendre soin, à l’aimer, à le remercier.

On disait un jour à Molière le corps est une guenille et lui de répondre : guenille si l’ont veut mais guenille mégère.

Il faut donner pour recevoir, me donner de l’importance à moi avant de vouloir que les autres me reconnaissent. Commencer par reconnaître ma valeur à moi. M’apprécier, me donner mon appui, mon soutien, ne plus m’abandonner. Se cher complexe d’abandon avec lequel nous sommes au prise, nous sommes au prise si souvent, nous invite à nous regarder et à constater toutes les fois ou nous nous sommes abandonné. Nous bien avant que les autres nous abandonnent. Se souvenir que le rappel de soi favorise l’amour de soi. C’est en renforçant l’amour que nous nous portons que nous apprendrons à aller vers les autres par plaisir et non par besoin. On recherche l’amour des autres pour compenser l’amour qu’on ne se donne pas soi-même. Nous avons besoin de nous faire confirmer par les autres qu’il nous aime parce que notre amour pour nous-mêmes est trop faible, est trop pauvre. Nous éprouvons un sentiment d’insécurité et nous utilisons les autres pour nous rassurer.

Me faire confiance, quel beau cadeau à m’offrir. Pour s’aimer il faut croire en soi. L’estime de soi comme le dit si bien ne peut venir que de soi-même. Reconnaître la merveille que je suis afin de pouvoir reconnaître le merveilleux autour de moi. Le psalmiste ne dit-il pas : Merveille que je suis, merveille que tes œuvres.

Nous sommes responsable de notre vie à part entière. Nous sommes donc responsable de notre bonheur. Le but de notre vie et le but de nos vies c’est la compréhension de nous-mêmes et l’amour de nous-mêmes. Le but c’est de nous aimer nous pour pouvoir nous aimer entre-nous. Devenir des alchimistes c’est-à-dire travailler plus à l’intérieur qu’à l’extérieur. Vous êtes digne de tout l’amour que vous pouvez vous donner. Vous n’avez jamais été aussi bien que vous l’êtes présentement et il en sera toujours ainsi. Arrêter d’intoxiquer ma vie avec la culpabilité morbide. Célébrez-vous, soyez votre premier supporter.

Nous ne pouvons pas aimer et accepter les autres sans commencer par nous aimer et nous accepter nous-mêmes ça fait partie de l’amour de soi. S’accepter nous-mêmes tel que nous sommes. Me rappeler que le monde est mon miroir, pour ma part j’ai passé une grande partie de ma vie à me déprécier, c’était plus facile me condamner que de m’estimer. Que de torture je me suis infligé par ces incessants reproches. Comment mieux m’aimer et m’accepter si ce n’est en m’apprenant à me connaître, j’aspire à la paix de l’esprit comme chacun de vous j’imagine, pour ça faut que je me donne du temps. Prendre le temps de m’apprivoiser. Arrêter de chercher le bonheur ailleurs qu’en nous-mêmes. Tant que je chercherai le bonheur dans le monde extérieur plutôt qu’en moi, je connaîtrai la dépendance. Vous n’avez pas à chercher l’amour, mais simplement à chercher et à trouver en vous toutes les barrières que vous avez dressées contre lui. C’est tiré du cours sur les miracles. Croyez-vous que le taux de suicide serait tout aussi élevé si les gens s’aimait. S’ils étaient heureux. Les Pascal dit : Même celui qui va se pendre cherche son bonheur. Si comme moi vous avez déjà cru que votre bonheur dépendait de l’attitude de quelqu’un, d’une nouvelle acquisition, de revenus plus important, d’un lieu particulier, d’une condition quelconque, Je vous invite à faire ce travail de conscience et d’harmonie que je vous propose tout au cours de la session.

Nous voulons toujours avoir plus il s’agit d’être plus. Nous voulons plus d’argent, de bien, de relation, d’amour etc. Plus ne veut pas dire mieux. Apprendre à s’aimer voilà la définition du changement. L’amour de soi c’est un cadeau que l’on se fait. L’amour de soi c’est une énergie puissante. L’amour de soi apporte le bonheur. S’aimer c’est compté sur soi-même pour être heureux. Toutes les dépendances sont sources de déséquilibre. Elle font souffrir. Seul l’amour pour vous peut vous réconcilier avec vous-même. Il est tentant de croire que c’est l’amour des autres qui peut nous rendre heureux et non pas nous-mêmes avec nos propres amour. Les occasions sont nombreuses pour oublier de s’aimer, le souvenir qui je suis dans ma vrai identité peut m’aider à m’aimer.

Je ne suis pas la petite personne de surface, je suis une merveille parmi d’autres merveilles. Même si l’amour de soi n’est pas développé à son maximum, il aura des effets bénéfiques. Notre corps sera en meilleur santé. On apprend à devenir de plus en plus heureux seul avec soi-même. Lorsque l’on s’aime moins on attend plus des autres. On cherche à compenser nos manques intérieurs parce que les autres peuvent nous apporter l’amour de soi amène la joie et la paix. Il attire l’amour des autres. Me choisir moi c’est le seul choix qui n’appauvrit pas. Pour que le bonheur soit durable il faut vraiment s’aimer beaucoup. Démontrer votre amour, mais démontrer vous le à vous en premier. Vous êtes digne de tout l’amour que vous pouvez vous donner.

Sombrez dans une dépression, on oublie de se faire plaisir, à tous les jours. La dépression nerveuse c’est un éternel fourre tout d’émotions mal vécu les unes à la suite des autres. Rien n’est dans l’action tout est dans la compréhension. Commencer par guérir mes aptitudes d’abord. La souffrance est entièrement du à notre refus de couler avec la vie, notre refus de grandir. On est heureux dans la mesure ou on a décidé de l’être nous dit Abraham Lincoln. Même le corps se rebelle quand nous nous éloignons de ce qui est bon pour nous. Notre vie pourra connaître des hauts et des bas, mais notre bonheur ne doit pas nécessairement suivre la même courbe. Toute recherche du bonheur hors de soi, conduit à la misère. Nous sommes confronté à des expériences pour exercer notre immense pouvoir. Le quotidien est un test, un exercice, un laboratoire expérimental. Abandonner tout objectif dans lequel ma paix intérieure dépend du changement de quelqu’un d’autres. Plus on est clair, plus on est heureux, plus on est puissant. Le puissant n’est pas celui qui résonne, mais celui qui rayonne. Se plaindre c’est se défavoriser soi-même.
Jean-Paul Sartre fait dire à l’un de ses personnages les autres c’est l’enfer lorsqu’il nous rappel que nous ne sommes pas bien avec nous-mêmes. Nous sommes censé nous soucier d’abord des autres. Les héros étaient ceux qui sacrifiaient leur vie pour les autres. Jide a dit : Il ne peut rien pour le bonheur d’autrui, celui qui ne sait pas être heureux lui même. Il faut être heureux pour avoir du bonheur à donner. Quel amour avez-vous pour vous, y avez-vous même déjà pensé. C’est très important, c’est la base de la vie. C’est la chose la plus difficile s’aimer, déborder de générosité envers soi-même ça passe pour de l’égoïsme. Faites-vous la fête, envoyez vous des fleurs.

La dépendance crée la souffrance. Dès que décroisse les dépendances l’amour grandit. L’amour croit, la bonne voie est partout ou vous êtes heureux. Tous ce que vous voyez autour de vous est votre création. Soyez détendu à propos de l’avenir. Réjouissez vous du présent. Sentez combien vous êtes parfaitement protégé, à chaque instant, c’est la clé. La clé du succès dans la vie est dans la générosité. Personne ne devient heureux en étant mesquin.

Les émotions sont une école. Les problèmes sont des cul-de-sac révélateur. Regardez toutes les situations qui vont germer. Nos problèmes nous instruisent. Rappelez-vous que le mal c’est du fumier qui obligera le bien à devenir le mieux. Souvenez-vous que le mal est du fumier, mais que dans le fumier c’est là que pousse les plus belles roses. Changez vos regards, allez chercher la lumière par un regard transformateur. Convertir la misère en lumière. Notre rôle de victime est une illusion. Nous ne sommes pas victime de nos relations, mais au plus profond de nous-mêmes nous sentons que nous ne méritons pas l’amour. Apprendre à ne plus porter de chaîne par amour. L’amour libère, l’amour n’est pas une prison, l’amour est une bénédiction. Gabriel Marcel nous dit : Je t’aime et est-ce que cela te regarde. Il essai de nous faire comprendre que notre amour pour quelqu’un d’autre ne concerne que nous. Jamais l’autre personne. Me préférer à quiconque. Je t’aime tendrement, mais je me préfère. Personne ne peut nous rendre plus heureux que nous ne le sommes présentement par nous-mêmes. Tout est notre amour qui nous revient. Vous ne vous aimerez jamais trop. Soyez pour vous votre meilleur ami. Ne vous critiquez plus, ne vous culpabilisez plus, ne vous condamnez plus, ne vous faites plus de reproche, aimez-vous. Pourquoi allez vous chercher l’approbation de gens qui ne s’approuvent pas eux-mêmes.

M’écrire des petites phrases pour m’aider à intégrer ce que je pense. Je mérite l’amour, je mérite d’aimer et d’être aimer. Aimer les autres en conséquence de ce que vous êtes. Même en nous rendant malheureux, nous prenons soin de nous de notre mieux. Nous faisons toujours de notre mieux. Nous agissons toujours au meilleur de nos connaissances. Mais vous n’avez jamais été aussi bien que vous l’êtes présentement. Souvenez-vous qu’il en sera toujours ainsi. Soyez sincère avec vous-même. Vous méritez ce que vous avez parce que vous n’avez pas appris à dépasser cela.

Tout est notre amour qui nous revient. Tout est notre lumière qui nous revient. Aussi grande qu’est la lumière en nous, elle peut toujours grandir. La lumière est l’ultime pouvoir. Les autres me procurent du plaisir, jamais du bonheur. Votre pensée sur vous est plus importante que le jugement des autres à votre égard. C’est toujours notre jugement qui nous fait mal. L’amour de soit n’est pas un travail de 9 à 5. Je préfère être seul à m’aimer lorsque personne ne m’aime que me haïr quand tout le monde m’aime.

Le soir avant de s’endormir se poser la question : qu’est-ce que j’ai fait aujourd’hui pour me faire plaisir. Le bonheur est impossible sans l’amour de soi.
Quand je ne suis pas contente avec moi-même je commence à avoir des problèmes à l’extérieur. Le monde change quand moi je Change. Les autres me donnent le miroir de ma relation à moi-même. Nous sommes blessé par les pensées dépourvues d’amour que nous entretenons sur nous-mêmes. S’aimer soi-même signifie être un soutien pour soi-même. La relation avec nous-mêmes est éternel. Vous être la seule personne avec qui vous allez vivre pour l’éternité. La seule chose qui vous suivra est votre attitude à vous aimer. Aucun drogué ne s’aime vraiment.

Au saut de lit le matin, allez devant le miroir, le premier bonjour, le premier sourire à nous, me dire en me regardant attentivement : je m’aime, je m’aime de plus en plus. Qu’est-ce que je peux faire pour toi aujourd’hui. Bien vous observer, qu’est-ce que je peux faire pour me rendre heureuse aujourd’hui. Ne plus faire dépendre mon bonheur de quelqu’un d’autre. Au cours de la journée lorsque je suis tenté de m’en vouloir d’avoir agit de tel manière allez devant le miroir, je t’aime quand même, je t’aime de toute façon, S’il nous arrive une chose merveilleuse, allez devant le miroir et remerciez. Ne plus trouver mon bonheur à cause de quelqu’un d’autre.

Très belle pensée de Marc Aurel qui nous dit : Rappelle-toi combien précieux le privilège de vivre, de respirer, d’être heureux et d’aimer. Le critère de nos actes doivent toujours être un élan sincère du cœur.

Jésus disait : que votre joie soit parfaite. C’est une sagesse naturelle qui ne trompe pas.

Casanova disait à sa mort : je me suis aimé plus que quiconque, moi j’y travaille.

Aimer quelqu’un d’autres c’est naître ensemble à notre être profond. La puissance est une confiance absolue et non une démonstration théâtrale. Le fameux concours de circonstance voilà le miracle. Le grand théâtre cosmique, voir ma vie comme un tout et non comme une suite d’événement indépendant les une des autres. En apprenant à s’aimer, on apprend à devenir heureux seul avec soi-même. Ne dit-on pas un imbécile heureux. Est-ce que le bonheur serait devenu synonyme d’idiotie. Lorsque l’on s’aime moins on attend plus des autres. Quel amour avez-vous pour vous. Confronté à des expériences pour exercer mon immense pouvoir en bénissant. C’est toujours soi que l’on blesse en blessant les autres. On est jamais heureux d’avoir brimé quelqu’un d’autre. Indélicat envers quelqu’un d’autre parce que insécure, plein de vie divine nous n’abaissons personne, nous élevons tout le monde. On cherche à compenser nos manques intérieurs par ce que les autres peuvent nous apporter. Le bonheur est la récompense de ceux qui se choisissent eux-mêmes. Le bonheur donne un grand pouvoir à la personne qui en fait l’apprentissage. Il nous aide à mieux diriger notre vie et à acquérir plus d’autonomie. Plus on se connaît, plus on est en mesure de s’aimer. La haine est le premier degré de l’amour. C’est l’amour sous forme de chenille. L’amour plus ou moins développé, mais avant d’être papillon il faut être chenille. L’égo désire posséder les choses, les personnes, il n’est jamais satisfait. Me faire plaisir à tous les jours. Le souvenir qu’il y a plus de présent dans les humains qu’il y a d’humains dans les présents. Le bonheur véritable et permanent se développe à partir de l’amour de soi pour faire durer son bonheur il faut vraiment s’aimer beaucoup.

C’est Salvador Dali qui est un grand peintre nous dit : personne ne peut dire du bien de nous avec autant de chaleur et si correctement que nous. Il se plaisait à dire je suis un monstre d’intelligence, de toute façon il s’est donné du génie.

Alors dire oui à la vie, dire oui à ce qui vient. Souvenez-vous que le oui c’est l’ouverture et que le non c’est la fermeture.

Un sage était en train de se faire insulter quelqu’un qui avait été témoin à distance de cette scène s’approche du sage et lui dit : monsieur vous ne méritez pas de vous faire insulter ainsi et vous êtes pourtant demeurer aimable, gentil, poli pourquoi ne vous défendiez-vous pas et le sage de répondre : que donnerai-je à cet homme un pouvoir sur mes pensées et mes sentiments.

Selon Khalil Gibran nous choisissons nos chagrins et nos joies longtemps avant de les vivre. Nous sommes responsable ça veut dire capable de faire appel à ma capacité. Ce que les autres pensent de vous est leur problème non le vôtre.

Aimer quelqu’un d’autre plus que soi-même c’est criminel qu’on ce le dise. Aimer parce qu’on est heureux. L’essentiel c’est l’amour de soi. Tout le reste est accessoire. L’autre est un surplus un beau cadeau. L’autre est un supplément et non un complément. Nous sommes des êtres autonome et complet par nous-mêmes. Le bonheur se décide, le bonheur n’est pas une récompense. Je m’aime vraiment lorsque je choisis d’être heureuse, d’être heureux avec moi-même. Partout ou je vais, je me laisse précéder de l’amour.

Alan Watts nous dit l’homme se tient dans son ombre et il se demande pourquoi il fait sombre.

Si vos enfants, votre femme ou votre mari vous rend malheureux, c’est que vous l’avez permis. Vous avez mis votre bonheur en eux et non en vous-mêmes. Si je permets à l’amour de me rendre heureux, je lui donne le même pouvoir que de me rendre malheureux. La joie est un magnétisme irrésistible. La joie est magique, la joie est la voie.

Me rappeler qu’il n’y a rien de moins accidentel qu’un accident. Les accidents se sont des punitions que l’ont s’infligent. Tout accord, toute compréhension des autres présuppose une compréhension et un accord avec soi-même. Trois poisons empoisonnent notre vie, s’accrocher, résister, ignorer. Alors donc lâché prise et laisser aller voilà la meilleure façon de cesser de me faire souffrir.

Pardonner ça veut dire faire en sorte qu’une faute ne constitue plus une barrière entre deux être. Pardonner ne veut pas dire oublier. La souffrance est un refus de couler avec la vie. Il faut être heureux pour aimer. Il faut avoir du bonheur à donner. Dans une situation tendue j’essaie de me répéter est-ce que je veux être heureuse ou avoir raison. Rien ne peut nous blesser à moins que nous lui en donnions le pouvoir. Modifier les événements par notre mode de pensée ce donner la permission d’être libre. Ne plus être en orbite autour des autres à quémander de l’amour. Ne plus pousser sur la rivière de nos amours, ne retiens personne prisonnier. L’amour n’est pas une prison, l’amour est une bénédiction. L’amour libère au lieu d’enchaîner, car c’est ainsi que je suis libre. L’amour de soi c’est l’acceptation de tout ce que vous avez été et de ce que vous êtes.

Donnez-vous à vous la première place. La personne qui est en harmonie avec elle-même ne se pose pas la question de savoir comment garder le rayonnement intérieur déjà acquis puisqu’elle le vit. La paix est inévitable pour ceux qui offre la paix. La guerre n’aurait pas lieu s’il n’y avait pas de réaction.
Il y a toujours une façon élégante de sortir de n’importe quoi. L’intelligence humaine est toute aussi paresseuse qu’elle est ambitieuse. Rien de grand ne se fait sans enthousiasme parole Deerson. Me répéter en douceur mon succès est grandiose puissant et irrésistible et il apparaît maintenant. Devenir souple ouvert en faisant confiance. La pensée est le moteur de la réalité. Faire la fête autour de mon projet. Notre âme ne peut pas nous éclairer lorsque nous nous comportons comme une machine. C’est dans le calme et la confiance que sera notre force. Un esprit serein et calme trouve la solution à ses problèmes. Créons en soi le silence d’extraordinaires idées viendront.

Vous êtes la seule personne qui sache ce qui est bon pour vous. Vous êtes votre propre expert. Lorsque je veux quelque-chose le bonheur ne dépend pas de la satisfaction de mon désir. Je permets à mes désir de demeurer un désir et de ne pas se transformer en besoin. M’aider moi-même à devenir plus heureux, une vie plus heureuse et par conséquent plus productive. La vie n’est pas un marathon, mais un voyage. Donc, il faut savoir goûter chaque halte, chaque étape. L’harmonie n’est pas seulement une conquête, elle se vit à chaque instant. Revendiquer mon identité divine c’est revendiquer mon droit à l’abondance, la richesse ne vous inquiétez pas de demain.

Apprenez à découvrir de plus en plus de beauté en vous et en tous ce que vous créez autour de vous. M’expliquer ce qui m’arriver par la pensée. Le succès et la joie sont inséparable. La gentillesse et la prospérité vont main dans la main. Le bonheur va amener une régulation dans ma vie. Une habitude est aussi facile à acquérir que difficile à perdre. Le sentiment le pouvoir moteur qui fait vibrer les mots. L’équilibre c’est une question de permanence et d’assiduité. Le désir est l’incitation à croître en savoir et en expérience. Rappelez-vous avec constance ce que vous voulez et refusé les choses incompatible. Je suis complice de ce qui m’arrive. ce familiariser avec le sentiment de notre immensité. Sortir du comportement machinal s’est s’éveiller. chercher d’abord le royaume des cieux en vous et tout le reste viendra par surcroît. C’est toujours votre propre envergure intérieur qui se déploie au-dessus de vos têtes. Lorsque vous constatez un magnifique ciel étoilé. Déployer la lumière en étant conscient voilà un être responsable de sa vie à part entière. Nous exprimons notre richesse intérieure, notre fécondité intérieure. Soyez heureux et vous vous porterez bien. Nous créons notre réalité avec nos passé.

Côté B

Comment nous aimer, nous nous aimons quand nous pardonnons et lâchons prise non seulement sommes-nous soulagé d’un poids énorme, mais la peur de l’amour pour nous s’ouvre. Cesser toute critique envers soi, nous acceptez tel que nous sommes.

Chaque jour est un jour nouveau. Ceux qui ont grandit dans des foyers dysfonctionnels sont souvent devenus des gens très responsables qui ont l’habitude de se juger sans merci. Notre essence est l’amour, l’essence de notre âme est l’amour notre véritable identité est spirituel et non physique l’égaux est dans la peur, la colère c’est ce que j’appelle la loi générale.

Apprécions-nous pour les qualités qui nous distinguent des autres. Chacun de nous a un rôle unique à jouer sur cette terre et en nous critiquant nous-mêmes, nous l’occultons. Nous devons aussi arrêter de nous faire peur, combien d’entre-nous se couche le soir en créant le pire scénario qui soit à partir d’un problème. Être indulgent et patient avec soi-même. On veut les réponses sans apprendre les leçons. Toutes leçons exigent du temps.
Traiter notre esprit avec douceur. Être bon avec soi-même. Renoncer au reproche à la culpabilité. La relaxation est généralement très utile si nous sommes tendu, inquiet. Nous coupons notre flux d’énergie. Apaiser notre esprit et écouter notre sagesse intérieure. Me répéter je m’aime et je me pardonne ou je suis pardonné. Restons un moment silencieux. Les critiques sapent le moral, les louangent le remonte.

Qu’est-ce que nous sommes prêt à faire pour changer notre existence et la refaçonner tel que nous la souhaitons. Nous sommes toujours relié à ce que nous haïssons ce sont des chaînes que nous portons. Se répéter sans cesse : je déteste mon travail, je déteste ma maison, je déteste cette relation, je déteste cette maladie. Cette situation a sa raison d’être dans notre vie. Le Dr John Harrison dit : aimez votre maladie, on ne doit jamais reprocher aux patients leurs multiples opérations ou maladie. Les patients peuvent se féliciter d’avoir trouver une façon de satisfaire leur besoin. Nous poser la question quel est le bénéfice de cette expérience? Quel en est l’aspect positif pour moi? Nous n’aimons pas répondre à cette question. Cependant, si nous regardons vraiment en nous avec honnêteté nous trouverons la réponse. Peut-être est-ce la seule manière d’obtenir l’attention de son conjoint.

Le rire est un puissant remède, prendre soin de notre corps, la drogue et l’alcool sont deux moyens de fuites les plus répandus. Les drogues affectent le système immunitaire ce qui peut conduire à de multiple troubles pathologiques. Sachez vivre par le cœur. Apprenez à ressentir par vous-mêmes. Écouter ce qui se passe en vous car c’est votre âme qui se manifeste. Les personnes qui rencontres des difficultés à s’aimer sont presque toujours celle qui répugne à pardonner. Aimons-nous maintenant. L’amour de soi est la première leçon. Le moyen le plus rapide pour régler les conflits quel qu’il soit est de s’aimer. Cela paraît sans doute simpliste quand nous quitterons la terre nous n’emporterons ni notre relation, ni notre voiture, ni notre compte en banque, ni notre emploi. La seule chose qui nous suivra est notre aptitude à nous aimer.

Guérir l’enfant oublié en nous. Si notre enfance s’est déroulé sous le signe de la peur et de la violence, vous êtes la seule personne avec qui vous allez vivre pour l’éternité. La relation avec nous-mêmes est éternel. Soignez cette relation. S’aimer soi-même est une aventure magnifique chacun porte en lui ces soi-disant défauts qu’il l’empêche de s’aimer tel qu’il est. Quand allons-nous nous rendre compte que la critique ne mène à rien. Essayons une autre tactique. Approuvons-nous, approuvons ce que nous sommes maintenant. Les gens critique, attique souvent beaucoup de critiques, car leur schéma est de critiquer. On émet, on reçoit en retour. Toute critique envers quelqu’un est en réalité dirigé contre soi-même. Ce que nous voyons chez l’autre, nous le voyons chez nous. On se demande souvent ce que les autres pensent de nous, mais moi qu’est-ce que je pense de l’autres. N’est-ce pas là l’essentiel. Souvent nous refusons certains aspects de ce que nous sommes, nous nous cachons derrière l’alcool, le tabac, la drogue, la suralimentation ou autres ce sont des moyens de nous punir. Si vous avez toujours été très critique avec un regard négatif sur la vie, il vous faudra du temps pour passer à plus d’amour, de tolérance. Nous apprendrons la patience en renonçant progressivement à la critique qui n’est qu’un habitude non la réalité de notre âme. Nous réveiller le matin et éprouver la joie de passer une nouvelle journée avec nous-mêmes. Quand vous vous aimez, vous exprimez spontanément ce que vous avez de plus louable. La culpabilité nous donne un sentiment d’infériorité.

Il y a une relation direct qui existe entre notre état d’esprit et notre condition physique. Les sentiments de culpabilité distillent sont venins. Tous ce qui arrivent est de ta faute, de la colère donc retournée contre soi. Moins on s’aime plus on a besoin du soutien extérieur. La probation des autres. Renouer contact avec nos émotions c’est la meilleure manière de nous aimer. Porter notre attention à l’intérieur de soi-même et écouter le langage de nos émotions.

Le cerveau gauche c’est le côté intellectuel, analytique. Le cerveau droit est celui des émotions. Un équilibre est nécessaire entre les deux. Lorsque notre cerveau logique nous engueule intérieurement, il dévalorise nos émotions. Donc notre enfant intérieur. Rassurer votre enfant intérieur lui dire qu’il compte beaucoup pour nous et que nous serons toujours là pour le soutenir. Nos pensées c’est l’adulte en nous. Nos émotions c’est notre enfant intérieur. Notre adulte peut protéger notre enfant qui en retour lui apportera l’intuition la sensibilité et l’énergie. Main dans la main, il se soutiendront et s’enrichiront mutuellement. Il n’y a pas de paix intérieur sans complicité entre nos tripes et notre pensée rationnelle. Notre enfant intérieur a pour fonction de ressentir. L’adulte se réserve le domaine de la réflexion et de l’action. Aimer son esprit logique, mais encore plus ces émotions, c’est le moteur de vie. L’amour de soi encourage la solidarité. Interroger nos émotions remercier les pour l’aide qu’elles vous ont apportée, sans en dénigrer aucune. N’est-ce pas la confiance et l’amour qui permettent aux enfants de développer leur capacité.

Appréciez-vous changez d’attitude envers vous. Dites-vous je t’aime et je te respecte (dites votre prénom). Je t’aime et je te respecte je te promet de ne plus te reprocher ce que tu n’es pas pour me réjouir de ce que tu es. Moins on se soutien intérieurement plus on a besoin du soutien des autres ou même de leurs flatteries. S’aimer ses compter sur soi pour être heureux. Cesser de nous comparer aux autres vous êtes unique. Aimez-vous tel que vous êtes. Cesser de vous critiquer les autres s’en charge. Respectez-vous, aimez-vous dans les moments de malheur comme dans les moments de bonheur. Vous méritez d’être aimé à chaque instant de votre vie. Soyez tendre et indulgent avec vous-mêmes. N’oubliez pas l’humour. Encouragez-vous, n’oubliez pas l’influence des émotions sur votre santé, dites-vous souvent : le passé c’est le passé il n’est jamais trop tard pour croire en vous pour cela dites-vous souvent : je me fais confiance Acceptez-vous tel que vous êtes et acceptez les autres tel qu’ils sont. Ne ravalez plus vos émotions. Croyez en vous. Vous êtes quelqu’un de bien. Prendre ses responsabilités c’est faire appel à ces capacités.

Votre force c’est votre être profond. À mesure que s’accroîtras votre amour de vous-mêmes votre personnalité l’harmonisera avec votre âme pour mieux la refléter. Elle sera embelli à mesure que grandissent la compassion et l’amour de soi. Le désespoir, l’angoisse et la révolte disparaissent graduellement pour être remplacé par un mieux être réel, fait de paix, de joie, de sérénité et de douceur. La santé est la paix intérieure. La guérison est le fait de lâché prise de la peur. La santé est associé au mental non au corps. L’abandon de la peur mène directement à l’acquisition de la paix dans le mental.

Alors nous allons maintenant faire une technique de méditation du pardon de soi :

Pense à cette qualité qu’on nomme le pardon évoque dans ta conscience ou plutôt dans ton cœur l’image de quelqu’un pour qui tu éprouves beaucoup de ressentiment. Prends le temps de sentir cette personne en plein centre de ta poitrine là ou se trouve le centre du cœur et dans ton cœur parle lui. Je te pardonne pour tous ce que tu as pu faire par le passé intentionnellement ou non à travers tes pensées, tes paroles ou tes actes qui m’est causé de la peine. Je te pardonne et dans ton cœur parle-lui. Lentement laisse cette personne s’installer dans ton cœur ne te juge pas pour la difficulté que tu rencontre. Puis laisse apparaître aussi d’autres personnes pour lesquels tu aurais du ressentiment. Sans forcer simplement en ouvrant à elle à ton propre rythme. Je vous pardonne pour le mal que vous m’avez infligé par le passé, intentionnellement ou non à travers vos pensées, vos actes et vos paroles, je vous pardonne. Doucement, doucement ouvre-toi à elle. Si tu ressens de la douleur laisse-la s’exprimer. Peu à peu ouvre-toi à ces personnes, à cette rancœur, à cette incroyable colère même si cela brûle. Fais-le toujours avec douceur dans le pardon, je vous pardonne, laisse ton cœur les accueillir et laisser douloureux d’exclure quelqu’un de ton cœur, je vous pardonne, ouvre-leur ton cœur un peu plus. Un simple instant d’ouverture, de pardon laisse tomber le ressentiment. Permets-leur d’être pardonné. En ouvrant davantage au pardon visualise dans ton cœur l’image d’un être dont tu souhaites obtenir le pardon. Parle-lui dans ton cœur, je te demande pardon pour tous ce que j’ai pu faire dans le passé, à travers mes pensées, mes paroles et mes actes qui est pu te blesser même si je n’ai pas eu l’intention de te faire mal, je te demande pardon pour toutes les paroles prononcées sous le coup de la peur ou dans un moment d’oubli à cause de ma fermeture et de ma confusion je te demande pardon. Ne laisse pas la rancœur que tu peux éprouver à ton propre égard t’empêcher de recevoir ce pardon. Laisse ton cœur s’adoucir, laisse-toi être pardonné. Être libéré, laisse aller le sentiment d’être indigne, la colère que tu éprouves à ton propre égard, laisse tout cela se dissiper, lâche prise. Ouvre-toi à la possibilité du pardon, je te demande pardon pour tous ce que je peux avoir fait dans le passé qui t’es fait du mal que ce soit par mes actes, mes paroles, mes pensées, je te demande pardon. Il est tellement douloureux de s’exclure de son propre cœur. Installe-toi dans ton cœur. Dis-toi je te demande pardon ne te rejette pas. Dans l’espace de ton cœur dis en prononçant ton prénom, je te pardonne. Ouvre-toi à cette sensation, laisse-la être là, crée de l’espace dans ton cœur pour toi-même. Je te pardonne tous ces ressentiments laisses-les se dissiper. Lâche prise tout jugement tout intransigeance. Dis-toi à toi-même je te pardonne, laisse pénétrer en toi la lueur de l’amour bienveillante. Permet que ton cœur s’ouvre à toi-même. Ce pardonne, Regard comment les pensées de dévalorisation et la crainte d’être complaisante envers toi-même. Tente de bloquer la possibilité de lâcher prise une fois pour toute à cette intransigeance. Regarde comment les pensées de dévalorisation et la crainte d’être complaisante envers toi-même. Perçois la liberté inhérente au pardon de soi. Comment peux-tu t’agripper à cette douleur ne serait-ce qu’un instant de plus. Ressent cette espace d’amour et pénètres-y. Accorde-toi la compassion et le respect du pardon de soi. Laisse-toi flotter doucement dans le cœur grand ouvert de la compréhension du pardon et de la paix. Sens comme il est difficile de nous aimer nous-mêmes. Ressens la souffrance qui étreint le cœur de tous. Les êtres pris dans leur confusion. Pardonne-leur, pardonne-toi. Lâche doucement prise à la souffrance qui nous cache l’immensité de notre amour.

Pourquoi devrions-nous vivre dans la haine et la lutte alors que nous pouvons créer avec nous-mêmes un dialogue d’amour qui nous permette d’être heureux et d’avoir du bonheur à donner aux autres. Regardez les êtres réaliser, les êtres d’amour, leur amour pour les autres n’est que la surabondance d’un amour qui ne peut dissocier soi-même d’autrui. Arrêtez, arrêtez donc de vous haïr de vous faire violence vous êtes lié avec vous-mêmes dans un mariage indissoluble jusqu’à votre mort. C’est dans l’amour qui nous unit que se trouve notre véritable force comme dans une chaîne c’est le plus faible des maillons qui déterminent la force de l’ensemble. C’est pourquoi in nous faut donner à chacun amour et lumière pour replanter sa force de sorte que la force de l’ensemble ne soit accrut. Être en parfaite relation avec notre divinité intérieure nous permet d’agir intelligemment et de façon efficace.

Quand on ne trouve pas son repos en soi-même, il est inutile de le cherche ailleurs.

samedi 17 novembre 2007

Le ruisseau qui donna vie au désert



Il était une fois une princesse qui, comme toutes les vraies princesses, vivait dans un château. Mais là s'arrête la ressemblance. Le château de la princesse était sombre, humide et mourant. Depuis plusieurs années déjà, la princesse vivait dans la grisaille d'un interminable automne sans éclat, sans lustre. Seule la pluie, lourde et monotone, visitait parfois son royaume.

Il faut dire qu'il n’en avait pas toujours été ainsi. Du moins la princesse croyait-elle se souvenir d'une époque lointaine où la pluie était une visiteuse agréable, enjouée, qu’elle accueillait avec plaisir. Elle adoucissait la hardiesse du soleil ; elle caressait de sa fraîche écharpe le visage brûlant de son enfance. Parfois même, dans les nuits noires sans étoiles, la pluie martelait une envoûtante chanson contre les murs et le toit du château. En ce temps-là, les saisons elles-mêmes alternaient. Chacune demeurait juste le temps qu'il fallait pour qu'elle en jouisse pleinement, et chacune poursuivait sa route avant qu'elle ne la trouve trop longue.

Mais un matin, à son réveil, la princesse sentit que quelque chose avait changé. Le soleil avait abandonné le château. L'automne s'était installé, sans fin, un automne gris qui ne laissait même plus espérer l'hiver.

Tout avait commencé le jour où le ruisseau se tut, ne sachant plus rire, l'ayant, semble-t-il, oublié. Sans que personne n'y puisse rien, sans même que personne ne s'en aperçoive, le ruisseau était tombé gravement malade. Certes, au tout début, la princesse avait remarqué qu’il coulait moins rapidement. Cette année-là, le printemps ne l’avait pas gonflé, comme à l’accoutumée... Mais ça s’arrangerait bien tout seul. Après tout, c’est une chose qui arrive, dans la vie d’un ruisseau.

Or, cet été-là, les arbres qui habitaient son rivage n'abritèrent que quelques rares oiseaux de passage. Les abords du ruisseau se firent de plus en plus silencieux. Peu d'arbres survécurent à l’hiver glacial qui suivit. Au printemps, le ruisseau refusait de quitter son lit. C'est à peine si son dos frissonnait lorsqu'un vent perdu, ou plus aventureux, arrêtait le saluer. Et maintenant, il n'était plus qu'un mince et faible cours d'eau boueux, dans lequel ne vivait aucun poisson.

Le plus étrange, c’est que la princesse se mit à dépérir en même temps que son ruisseau. Tout d'abord, discrètement, imperceptiblement. Puis, leur sort ne fit plus qu'un. Les premiers temps, dès qu'elle en avait le loisir, elle soignait son ruisseau. Elle nettoyait ses rives, enlevait les obstacles sur son chemin, creusait son lit. Elle s'était même fâchée contre lui, et l'avait sermonné, longuement. En vain. Le temps passait. La princesse pâlissait et perdait son éclat. Elle ne savait plus rire, ni chanter. Elle comprit alors que, comme son ruisseau, elle aussi était malade, et qu'elle se mourait. Elle vint alors de plus en plus souvent tenir compagnie à son ruisseau, s'asseoir sur ses bords, marcher à ses côtés. Elle écoutait sa plainte, et y reconnaissait l'écho d’une douleur qui surgissait en elle.

Elle apprit ainsi que son ruisseau était tombé malade à la suite d'une entente intervenue entre elle et son voisin, le roi. Pour protéger ses terres des crues imprévisibles et dévastatrices du ruisseau, le roi avait érigé une muraille entre leurs deux royaumes. Ni le roi ni la princesse n'avaient prévu que, mystérieusement, le ruisseau ne trouverait d'autre lieu où déverser ses eaux. Faute de cet espace vital, il avait réprimé ses élans. Mais depuis, il dépérissait de ne pas couler librement.

Après cette découverte, la princesse alla trouver le roi, et le mit au courant de la situation. Le roi, qui affectionnait la princesse, vit tout de suite que quelque chose n'allait pas. La princesse avait maigri. Quelque mal intérieur semblait la ronger, et la vidait de ses forces. Mais que faire? Il n’était plus possible de laisser le ruisseau courir à sa guise, et dévaster ses terres. Pas question, non plus, de laisser mourir la princesse et son ruisseau. Le roi était un homme très bon. Il promit d'y réfléchir, très sérieusement, et de demander leur avis à ses conseillers. La princesse savait qu'elle pouvait compter sur lui. Elle retourna chez elle, le coeur un peu moins lourd.

Quelques jours plus tard, le roi vint visiter la princesse, et lui soumit son projet. Si le ruisseau acceptait de contenir ses crues, le roi ouvrirait une brèche dans la muraille, et il lui accorderait un droit de passage sur ses terres. Mais finis les débordements, les sursauts d'impétuosité qui saccageaient tout ! Le ruisseau devrait accepter de couler paisiblement sur les terres du roi, sans quitter le sentier qu'il lui aménagerait. Évidemment, hors de ses terres, il pourrait agir comme bon lui semblerait.

Le projet plut à la princesse. Oh, ce ne serait pas la vie insouciante et libre dont un ruisseau pouvait rêver ! Mais au moins son ruisseau aurait l'occasion de reprendre vie, de revoir d’autres cieux. Peut-être même le soleil reviendrait-il alors dans son royaume ? Et qui sait ? Au-delà des terres du roi, une nouvelle vie attendait peut-être le ruisseau, et compenserait les sacrifices auxquels elle lui demanderait de consentir, pour garantir leur survie... Le ruisseau promit de se soumettre, et de respecter les conditions du roi. Et il se mit à espérer.

Et la princesse reprenait vie, en même temps que son ruisseau. Déjà les couleurs refaisaient surface sur son visage. Elle se promenait très souvent avec son ruisseau, et tous deux rêvaient de journées ensoleillées, d'eau limpide, de cascades joyeuses.

Vint enfin le grand jour. Une fois terminée l'aménagement du sillon qui traversait ses terres, le roi creusa une ouverture dans la muraille. Lentement, le ruisseau gonflait ses eaux. A l'invitation du roi et de la princesse, il s'engageait dans la fente. L'espace, les champs, le soleil, les oiseaux, le sable : une nouvelle vie l'attendait de l'autre côté du mur, qui l'attirait profondément. Après tout, couler, c'est toute la vie d'un ruisseau ! Il se lova un long moment dans la chaleur des roches, et s'ouvrit à la lumière depuis longtemps perdue.

Mais, au-delà de la muraille, le ruisseau ne sentit pas la terre fraîche qu'il convoitait. De l'autre côté du mur, son eau était recueillie dans un sillon froid, dur, et lisse: le sillon était en ciment. Et c'est ainsi que le ruisseau devint canal... Mais où était le contact vivifiant avec la terre ? Sans roches à contourner, sans racines à abreuver, sans sable à transporter, sans poisson à nourrir, que vaut la vie d'un ruisseau ? Un ruisseau qui n’irrigue aucun sol, est une eau inutile, et morte. Et le ruisseau qui avait espéré revivre, sentait sourdre en lui un désespoir sans fond.

Il réprima facilement les premiers sursauts de révolte. Ce n'était pas par méchanceté que le roi l'avait condamné à vivre enfermé dans ce canal de ciment. Il lui faudrait en prendre son parti. Le roi était bon, et il n'avait pu faire autrement.

En effet, le royaume du roi était une terre hospitalière. Le soleil y régnait sans tyrannie, les nuits y étaient agréables, et les saisons clémentes. Tout y était prévu, ordonné, agencé avec goût. Le désordre y avait une place, et avait été intégré à l'ensemble de façon harmonieuse. Même le caprice y était organisé de belle façon.

Quant au roi, c'était un homme juste, qui était fort apprécié de tous. Il était simple, avec grands et petits, et semblait infatigable à la tâche. Ses journées étaient occupées à l'administration de ses terres et de ses gens. Toujours présent et disponible, il conseillait avec douceur ceux qui venaient à lui. Tous savaient que leur roi était prêt à leur venir en aide, et qu'il trancherait leurs différents avec équité. Il se promenait avec fierté sur ses terres, et son regard était bienveillant. Calme, paisible, souvent enjoué, il régnait sur son royaume depuis longtemps, et tous répétaient que jamais royaume n'avait eu meilleur roi.

Et pourtant... Une longue habitude du royaume laissait deviner d'imperceptibles nuages. Sans que personne n'y puisse rien, dans ce royaume fait d'ordre et d'équilibre, où tous avaient suffisamment pour être heureux, ni le roi ni ses sujets n’étaient vraiment comblés. Il y manquait quelque chose. Parfois, le roi paraissait inquiet, triste, songeur. Plus que tous les autres, il ressentait profondément ce malaise sourd et sans raison qui fondait sur tous, certains jours où pourtant le soleil était radieux, et où le vent soufflait paisiblement sur les champs toujours fertiles. Mais peut-être était-ce là la condition normale de tous les royaumes. Personne ne s’en plaignait vraiment. Il en avait toujours été ainsi, de mémoire d'homme. Et comme la vie était tout de même fort agréable dans le royaume, chacun haussait finalement les épaules. Seul le roi s'inquiétait, et semblait miné...

Quelques années plus tôt, le ruisseau avait été à l'origine de nombreux ennuis, par ses sursauts et ses débordements imprévus. Or, sur les terres du roi, il ne manquait jamais d'eau, car le roi commandait à toute l'eau de son royaume. Il avait apprivoisé les rivières, et les sources ne coulaient que pour répondre aux besoins du moment. Seul le ruisseau était demeuré indomptable. Et les terres du roi n’avaient nul besoin de ce surplus d'eau, qui n’apportait qu'inondation et dégâts.

Parfois, le roi se promenait avec la princesse. Celle-ci le menait sur les bords de son ruisseau. Le roi jetait alors un coup d'oeil attentif au ruisseau, et compatissait à sa douleur. Une fois même, il avait trempé ses mains dans l'eau claire et fraîche. Il la trouvait douce et bonne à regarder. Le ruisseau respirait mieux, lorsqu'il sentait le plaisir du roi. Mais il se rappelait aussitôt que le roi n’avait nul besoin de lui. À quoi pourrait lui servir un ruisseau qui n'était toléré qu'à la condition de traverser ses terres sans s'y mêler, sans s'infiltrer en elles ? Ici, le ruisseau serait toujours de trop...

Et la princesse se maquillait, pour cacher sa pâleur. Comme son ruisseau, elle survivait, mais sans élan. Elle ne pouvait demander davantage au roi. Que lui demander, d'ailleurs ? Malgré son empire sur les eaux de son royaume, il ignorait tout des ruisseaux. Surtout qu'ils sont vivants... Il avait, malgré cela, accordé asile à son ruisseau, et avait creusé pour lui ce sillon. Ce n'était pas de sa faute si le ruisseau se sentait emprisonné dans les limites qui lui étaient fixées. Que pouvait faire le roi d'un ruisseau qui, non content de couler sous le soleil, exigeait d'être utile, et rêvait de devenir eau vive ?

Le soir, la princesse écoutait silencieusement la complainte de son ruisseau, lorsque seules la lune et les étoiles partageaient sa peine. Et c'était pour elle une torture de ne pouvoir le soulager.

Un jour qu'elle était triste, affligée et accablée de la souffrance de son ruisseau, la princesse alla se promener sur les terres du roi. Elle s'engagea au hasard dans un chemin qu'elle ne connaissait pas, et marcha longuement. Perdue dans sa douleur, elle avançait sans regarder, sans voir où elle allait. Lorsque son chemin se fit trop difficile, elle réalisa à sa grande surprise qu'elle était dans une forêt sombre, sauvage, où elle ne progressait qu'avec peine. Avait-elle quitté les terres du roi ? Jamais personne ne lui avait parlé de cette forêt non entretenue. Il était impensable qu'un tel lieu pût encore exister, dans le royaume de son voisin.

À force d'efforts patients et tenaces, la princesse traversa la forêt et déboucha sur une clairière aride, désertique. À perte de vue, il n'y avait que terre morte, où ne soufflait aucun vent, où rien ne poussait. Le soleil y brûlait tout. Quelques rivières avaient déjà vécu, ici : les cadavres depuis longtemps desséchés de leurs lits en témoignaient. Mais plus rien ne survivait, maintenant.

C’est alors qu'elle entendit un gémissement sourd. Et elle aperçut son ruisseau. Il s'était fait une route à travers la forêt, et venait inlassablement se jeter sur les bords de ce désert, mince filet d'eau écorché par la chaleur torride, et par le soleil de feu.

« Je veux donner vie à cet endroit », lui dit son ruisseau. « Peut-être qu'à la longue, quelque chose naîtra ici, qui réjouira le coeur du roi. Peut-être alors pourra-t-il vraiment m'accueillir. Et moi, je serai enfin un ruisseau vivant, qui porte fruit, qui arrose, qui nourrit... »

La princesse le supplia d'abandonner ce lieu où la mort semblait la seule issue. Mais il lui répliqua qu'ici était sa place, et qu'il ne partirait pas. Ici il revivrait, ou il mourrait. Et la princesse dut le laisser. Elle retourna chez elle, attristée de cette tâche impossible qu'il s'était donnée. Elle revint dans son château, et se prépara à accueillir la mort qui lui viendrait en même temps qu'à son ruisseau.

Les semaines suivantes, la princesse demeura couchée. Elle était malade, fiévreuse, et semblait se vider de ses forces. Impuissants, les médecins du roi la voyaient mourir, sans rien y comprendre. Ils avouèrent leur incapacité à la soigner. Le roi vint tous les jours lui tenir compagnie. Il faisait tout en son pouvoir pour la soulager, et rendre plus agréables ses derniers jours. Parfois, la princesse ouvrait les yeux, et souriait tristement. Elle le remercia de son amitié. Mais, lui dit-elle, il n'y avait plus rien à faire... Elle sombra dans un sommeil étrange. Tous les efforts du roi pour l'en sortir furent inutiles.

Puis ses nuits se firent paisibles. Elle ne semblait plus tourmentée, déchirée ; la fièvre qui l'avait brûlée disparut. Elle revint à elle, et se remit à boire, à manger. Bientôt, elle put même se lever. Un matin, le roi la trouva souriante, débordante de joie. Elle lui fit bon accueil, et promit de tout lui expliquer, sous peu. Tandis que les forces revenaient à la princesse, le roi s'aperçut qu'il changeait, lui aussi. Ses épaules semblaient se décharger d'un fardeau dont il n'avait pourtant jamais pris conscience. Et son coeur devenait plus léger...

Un bon matin, la princesse lui parla de la forêt qu'elle avait traversée sur ses terres, et dont il ignorait l'existence. Elle lui demanda de l'y accompagner. Chemin faisant, le roi s'aperçut qu'elle était située au coeur même de son royaume. Comment avait-elle pu naître et croître ici, sans que jamais personne ne la rencontre ? On aurait dit que, pour se protéger du roi, la forêt s'était faite invisible à tous. Seule la princesse, guidée par la tendresse qui la liait à son ruisseau, y avait été acceptée. Elle était la seule à avoir vu cette clairière où il luttait pour donner vie au désert.

Cette fois-ci, la traversée de la forêt fut plus aisée. Elle était toujours aussi dense, mais elle semblait s'ouvrir d'elle-même devant le roi et la princesse. Elle les mena ainsi jusqu'à la clairière. Jamais paysage ne réjouit davantage le coeur de la princesse. Son ruisseau coulait paisiblement dans une vallée verdoyante. Des poissons jouaient dans ses eaux. Dans le bruissement des feuilles d'arbres, des oiseaux de toutes les couleurs mêlaient leur chant.

Et le ruisseau leur dit comment il avait vaincu le désert. Les premières semaines, il s'était épuisé à lutter contre le soleil. Puis, il comprit. Le soleil n'était pas son ennemi. L'affrontement ne servait à rien. Redonner vie à cet endroit constituait leur but commun. Et pour cela, ils avaient besoin l'un de l'autre. C'est alors que le ruisseau, pour la deuxième fois dans sa vie, abandonna la chaleur et la lumière du soleil. Mais cette fois-ci, il choisissait de le faire. Il lui fallait apprivoiser la noirceur de la terre. Il creusa le sol, et s'engouffra sous la terre brûlante. Lentement, il accumula ses eaux en un grand lac souterrain. En l'accueillant, la terre retrouva son humidité. Saturée d'eau en profondeur, elle réapprit à se protéger du soleil trop brûlant. Les premières vapeurs s'élevaient du sol. Comme un complice qui n'espérait que cela, le soleil prit plaisir à attirer à lui l'humidité neuve. Et la première pluie vint célébrer leurs retrouvailles, leur alliance fertile. Et le désert reculait devant eux.

Puis la princesse devint reine, aux côtés du roi. Le royaume trouva enfin la plénitude qui lui manquait, et le soleil revint au château de la princesse. Au coeur de leurs deux royaumes maintenant réunis, le ruisseau se répandit en un grand lac joyeux, où retentissaient les cris des ébats de leurs enfants. Et ils vécurent sereins, en paix avec la nature et les hommes, dirigeant leur royaume avec douceur et fermeté, jusqu'à un âge fort avancé. À leur demande, on les enterra, côte à côte, sur les bords de leur ruisseau.

C'était une radieuse journée d'automne. Et cette nuit-là, la pluie célébra dans tout l'univers, la légende d'un roi, d'une reine, et du ruisseau qui avait redonné vie à leur désert.

Carole Proulx, philosophe et maître praticienne en PNL

Le cercle d’objectifs


J’observe dans ma pratique en cabinet privé que les clients qui viennent me consulter se classent en deux groupes : ceux qui savent ce qu’ils veulent mais ne savent pas comment y arriver, et ceux, plus nombreux, qui savent ce qu’ils ne veulent plus. Ils peuvent d’ailleurs en parler abondamment. Mais lorsque je leur demande ce qu’ils veulent, il n’est pas rare de les entendre répondre « Ça c’est une bonne question ! Je n’y ai jamais pensé! » Amener le client à formuler des objectifs clairs est la première étape du processus de changement.

Pour ce faire, j’aime beaucoup me servir d’un outil que j’ai élaboré depuis quelques années. À la fin de la première rencontre, je donne une tâche au client. Je lui demande de faire un cercle au milieu d’une feuille de papier et d’écrire en dehors du cercle ce qu’il ne veut plus dans sa vie ou dans son comportement. Et pour chaque chose qu’il aura mentionnée, d’écrire à l’intérieur du cercle ce qu’il veut à la place, de façon précise. Je lui demande aussi d’apporter son cercle, que nous regarderons ensemble lors de la deuxième rencontre.

En donnant cette tâche, je peux donner des exemples. Si quelqu’un ne veut plus être malheureux au travail, il inscrit cela à l’extérieur du cercle. Mais que veut-il à la place? Trouver défi et plaisir à son emploi actuel, changer de travail au sein de l’entreprise, changer d’employeur, réorienter sa carrière, etc. Une cliente qui ne veut plus souffrir des critiques de son conjoint veut-elle apprendre à faire face à la situation ou se séparer? C’est à elle de décider.

Lorsque le client revient avec le travail qu’il a fait, je prends en note ce qu’il a écrit - l’état problème à l’extérieur du cercle et l’état désiré dans le cercle. Il conserve sa feuille, je lui prête un crayon et nous travaillons ensemble à établir ce qu’il veut et à le formuler en objectifs précis, concrets, observables, réalisables pour lui, en son pouvoir.

Cette façon de procéder permet au client d’avoir un support visuel lorsque nous travaillons. Et me permet, pour ma part, d’observer les processus de pensée de la personne et certains métaprogrammes. Utilise-t-elle un langage général ou bien entre-t-elle dans les détails ? Est-elle plus centrée sur ce qu’elle veut ou sur ce qu’elle ne veut pas ? Va-t-elle parler d’action ou d’état d’âme ? Va-t-elle faire plusieurs cercles d’objectifs, selon les secteurs de sa vie, ou bien un seul ? Le travail fait est-il un brouillon ou un travail soigné, artistique même ? Va-t-elle suivre les consignes ? Certaines personnes vont faire deux colonnes plutôt qu’un cercle, d’autres vont choisir un coeur ou une étoile...

Ce travail de précision des objectifs à l’aide du « cercle d’objectifs » me permet de faire prendre conscience à mon client de l’importance d’utiliser le langage positif. L’inconscient ne comprend pas la négation. Ainsi, la personne peut écrire à l’extérieur du cercle qu’elle ne veut plus être malade et inscrire dans le cercle que ce qu’elle veut c’est « ne plus faire de crises de panique ». Je lui dis : « Les crises de panique tu ne les veux plus, donc on les inscrit en dehors du cercle. Que veux-tu à la place ? » C’est à elle de déterminer le calme, la confiance ou la bonne respiration qu’elle désire.

Lorsque l’on emploie les mots « ne... pas », le conscient sait ce qu’ils signifient mais l’inconscient, lui, ne peut pas les saisir. Si quelqu’un se dit: « Je ne veux plus de maladie », il a une intention positive mais cette personne se joue un tour, car son inconscient enregistre seulement les mots « veux » et « maladie ». Or le mot « maladie » évoque des représentations internes qui sont différentes de celles qu’éveille le mot « santé ». Dans un cas, je vois un lit d’hôpital ou des bouteilles de médicaments, j’entends mon médecin me dire « injection », je ressens des crampes, alors que dans l’autre je m’imagine en vélo, je m’entends dire « j’ai le goût de danser ce soir », je sens mon énergie. L’inconscient fonctionne comme un ordinateur. On ne peut pas le programmer à ne pas utiliser les caractères script ; on ne peut le programmer qu’à utiliser tel autre caractère bien précis. L’utilisation des bons mots permet une centration de toute la personne sur les objectifs à atteindre.

À la fin de la deuxième rencontre, je donne une nouvelle tâche au client : réécrire au propre son cercle d’objectifs, si trop de corrections ont été effectuées. Puis, découper le cercle et détruire ce qu’il ne veut pas, donc tout ce qui se trouve à l’extérieur du cercle. Je recommande au client de ne garder que le cercle où sont inscrits ses objectifs. Le cercle est un symbole puissant de réalisation du soi, d’unité et de totalité, selon Jung. C’est un symbole de soleil, de lumière, de cible, de point à atteindre. Trop souvent la pensée du client se trouve à l’extérieur du cercle et alimente les difficultés et les situations qu’il veut éviter. Découper le cercle et ne garder que cette cible lui permet de rester centré sur ses objectifs.

Je suggère ensuite au client de découper un deuxième cercle, souvent plus grand, dans un carton. Il pourra illustrer ses objectifs sur ce deuxième cercle. Il peut le faire à l’aide de dessins, de photos, d’images découpées dans des revues, etc. Ces images, réalistes ou symboliques, peuvent représenter la sérénité ou la paix intérieure à laquelle la personne aspire, la santé, le climat familial harmonieux ou tout autre objectif poursuivi. Par exemple, la paix intérieure peut
être représentée par la photo d’une personne sereine, d’un lac lisse comme un miroir ou d’une colombe blanche. Cette recherche d’images, en feuilletant des revues, en fouillant dans des piles de cartes postales ou en dessinant, favorise un travail à un niveau inconscient. On laisse venir, on se laisse attirer, inspirer par des symboles qui nous parlent, métaphores visuelles de ce que l’on désire obtenir.

Il est important d’installer ensuite ce cercle d’images dans un endroit de la maison (ou de son lieu de travail) où on le verra souvent : porte du réfrigérateur, voiture, agenda ou tiroir de sous-vêtements, selon la discrétion souhaitée. On peut donner comme explication aux curieux: « Ce lac... je trouve ça très beau. C’est pour ça que je l’ai mis sur le mur ! » Le cercle d’objectifs, ainsi illustré, est un rappel de la direction que l’on a prise. Et cela permet aussi de vivre déjà un peu de cette sérénité, de se sentir apaisé quelques instants à la vue de ce lac calme...

Il m’arrive souvent de comparer ce travail au projet d’un voyage. Que fait-on lorsqu’on décide d’aller passer deux semaines dans le Sud l’hiver ? On se rend à l’agence de voyage chercher des brochures. On ne prend pas celles de l’Europe mais on choisit les destinations soleil : Mexique, Cuba, Guadeloupe. On se renseigne, on se documente. Veut-on faire de la plongée en apnée ? Voir des oiseaux tropicaux ou des ruines mayas ? Se reposer ou bien danser tous les soirs ? En précisant ce que l’on veut faire et vivre en vacances, il est plus facile de choisir la destination, le forfait ou l’hôtel qui nous convient. Et là, on scrute les photos : gros hôtel luxueux ou petite maison le long de la plage. On se voit déjà les orteils dans le sable, on a un goût de rhum dans la bouche, on sent la chaleur... On est là-bas... On a beaucoup plus de chance de vivre de telles vacances si on y rêve, si on y pense, si on s’y prépare. Beaucoup plus que si notre énergie passe à dire à tout le monde combien on déteste l’hiver, comme il fait froid cette année ou que l’on compile les statistiques sur les précipitations.

Le cercle d’objectifs permet un travail au niveau des représentations internes que le client se fait des objectifs qu’il veut réaliser : représentations visuelles, auditives et kinesthésiques. Du point de vue visuel, il est important de vérifier comment le client se voit dans le futur : bien dans sa peau, vivant l’objectif de santé qu’il s’est fixé, en train de faire des activités qu’il ne peut accomplir actuellement. Est-ce que les images de sa guérison sont belles et attirantes ? Du point de vue auditif, on doit s’assurer que le client se dit des mots stimulants, des phrases formulées de façon positive, suscitant une motivation, un espoir. Du point de vue kinesthésique, il est souhaitable de questionner le client sur ce qu’il ressent : énergie, certitude de s’en sortir, confiance, goût d’aller de l’avant. Autant de sensations qui vont l’aider à réaliser les changements souhaités.

Cet outil clinique a l’avantage d’être concret et d’être utilisé à la fois pendant les rencontres, comme tâches entre les rendez-vous et comme aide-mémoire par la suite. Il est assez simple pour que le client puisse le faire à nouveau pour différents objectifs à atteindre. Cet outil peut s’appliquer dans une multitude de situations. Certains clients l’ont utilisé avec leurs enfants, pour déterminer des objectifs de famille. D’autres en font un nouveau à chaque début d’année. J’ai moi-même fait, avec mon conjoint, un tel cercle illustrant la maison de nos rêves, photos du genre de maison, de l’environnement, de la localisation, du prix que l’on voulait payer, etc., en se disant: « c’est ce que l’on veut... ou mieux. » Et nous avons trouvé, au bon moment, cette maison rêvée, rencontrant toutes nos exigences, à 500$ près du prix que l’on avait inscrit dans notre cercle d’objectifs !

Vous êtes sceptique ? Alors faites-le... vous verrez !

Louise Charbonneau, psychoéducatrice, psychothérapeute, maître praticienne en PNL