Les plaisirs de Nathalie

J'aime la vie, les gens, la nature, les animaux. J'aime la recherche.

Je suis étudiante en hypnose. J'ai fini mon cours de PNL et je suis enfin maître pénéliste.


jeudi 14 juin 2007

A l’hôpital


Deux hommes extrêmement malades occupaient la même chambre d'hôpital.

L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre.

L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses, de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur séjour au service militaire et les endroits où ils étaient partis en vacances…

Chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait son temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.

L'homme dans l'autre lit commençait à revivre pendant ces périodes d'une heure… son monde s’élargissait, il était égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur !

La vue depuis la chambre donnait sur un parc avec un beau lac, les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux en modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel, de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.

Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces jolis détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque…

Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de l'imagination tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante…

Les jours et les semaines passèrent…

Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement pendant son sommeil.

Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.

Dès qu'il sentit que le moment était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être placé près de la fenêtre. L'infirmière heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors. Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait tant décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit… Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !


L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.

L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur ! Peut-être a-t-il voulu vous encourager commenta-t-elle…

Epilogue :

Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d’autres heureux et ceci en dépit de nos propres épreuves !!!

La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur une fois partagé, s'en trouve doublé !!!

Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle présent !

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