Les plaisirs de Nathalie

J'aime la vie, les gens, la nature, les animaux. J'aime la recherche.

Je suis étudiante en hypnose. J'ai fini mon cours de PNL et je suis enfin maître pénéliste.


lundi 2 novembre 2009

La course de grenouilles


Une fois par an, dans le monde des grenouilles, une course était organisée.
Tous les ans cette course avait un objectif différent. Cette année là, il fallait arriver au sommet d’une vieille tour.
Toutes les grenouilles de l’étang se rassemblèrent pour les voir et les encourager.
Et la course commença …
Une fois la course engagée, les grenouilles ne croyaient pas possible que les concurrents atteignent la cime de la tour.

Et toutes les phrases que l’on entendit furent :

« Impossible ! Elles n’y arriveront jamais ! » ou
« leur physionomie ne leur permet pas d’y arriver ! »,
« elles vont se dessécher avant d’y arriver »,…

Les grenouilles commencèrent à se décourager les unes après les autres.
Toutes, sauf quelques unes qui, courageusement, continuèrent à grimper.

Et les gens continuèrent à crier :

« Vraiment pas la peine ! Personne ne peut y arriver, regarde, elles ont presque toutes abandonné ! »

Et les dernières grenouilles s’avouaient vaincues, sauf une qui continuait de grimper envers et contre tout.
Seule et au prix d’un énorme effort, atteignit la cime de la tour…
Les autres, stupéfaites, voulurent savoir comment elle y était arrivée.
L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander comment elle avait réussi l’épreuve
Et elle découvrit …
Qu’elle était sourde !

Notre entourage est composé de gens qui, à leurs yeux, jugent nos défis et changements impossible. Ne les écoutez pas. Ils ont probablement l’habitude d’être négatifs et se contentent de la vie qu’ils mènent et projettent leur vie et leurs échecs sur la vôtre. Ils volent les meilleurs espoirs de votre cœur. Mais ce qui est profondément ancré et intégré dans votre cœur, vous appartient, ne vous laissez pas décourager par des conseils destructeurs, saboteurs et paralysants.

Rappelez-vous du pouvoir qu’ont les mots que vous entendez, dites ou que vous lisez !
Soyez toujours sourd quand quelqu’un vous dit que vous ne pouvez réaliser vos rêves !

Belle course à tous !

jeudi 5 mars 2009

Le musicien de rue


Inspiré d’un article paru dans le Washington Post

Par un matin froid, en janvier dernier, un musicien de rue était debout dans l'entrée d’une station de métro à Washington.

Il a commencé à jouer du violon; il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, il a joué la Chaconne de la 2ème partita de Bach, puis l'Ave Maria de Schubert, puis du Manuel Ponce et du Massenet, enfin de nouveau Bach.

A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir,pour la plupart des travailleurs en route vers leur boulot.

Après trois minutes, un homme d'âge mûr a remarqué qu'un musicien jouait.

Il a ralenti son pas, s'est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar.

En continuant droit devant, une femme lui a jeté l'argent dans son petit pot.

Quelques minutes plus tard, une autre personne s'est appuyé sur le mur d'en face pour l'écouter mais elle a regardé sa montre et a recommencé à marcher… elle était clairement en retard.

Celui qui a marqué le plus d'attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Pressée, sa mère l'a tiré, mais l'enfant s'est arrêté pour regarder le violoniste.

Finalement sa mère l'a secoué et l’a agrippé brutalement afin que l'enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.

Cette scène s'est répétée plusieurs fois avec d'autres enfants. Et les parents, sans exception, les forçaient à bouger.

Durant les trois quarts d'heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l'écouter un temps.

Environ une vingtaine de personnes lui a donné de l'argent tout en en continuant leur marche.
Le musicien a récolté 32 dollars. Quand il a arrêté de jouer, personne ne l’a remarqué. Personne n'a applaudi.

Seule une personne l'a reconnu sur plus de mille personnes.

Personne ne savait que ce violoniste était Joshua Bell, un des meilleurs musiciens sur terre.

Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites avec un Stradivarius de 1713 valant 3,5 millions de dollars.

Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation au théâtre de Boston était « à guichet fermé» avec des prix avoisinant les 100 dollars la place. C'est une histoire vraie.

Joshua Bell jouant incognito dans une station de métro a été organisé par le "Washington Post" dans le cadre d'une enquête.

Les questions étaient les suivantes :Dans un environnement commun, à une heure inappropriée,
Pouvons-nous percevoir la beauté?
Nous arrêtons-nous pour l'apprécier?
Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu?

Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : Si nous ne prenons pas le temps pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens au monde jouant quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, à côté de combien d'autres choses exceptionnelles passons-nous sans les voir ou les entendre ?

vendredi 2 janvier 2009

L'histoire du cordon mauve


Un prof avait l'habitude, en fin d'études, de donner un cordon violet sur lequel on pouvait lire «Qui je suis fait toute la différence» imprimé en lettres dorées.

Il disait à chaque étudiant à cette occasion pourquoi il l'appréciait et pourquoi le cours était différent grâce à lui. Un jour, il a l'idée d'étudier l'effet de ce processus sur la communauté, et envoie ses étudiants remettre des cordons à ceux qu'ils connaissent et qui font la différence. Il leur donne 3 cordons en leur demandant ceci :

«Remettez un cordon violet à la personne de votre choix en lui disant pourquoi elle fait la différence pour vous, et donnez-lui deux autres cordons pour qu'elle en remette un elle-même et ainsi de suite. Faites-moi ensuite un compte-rendu des résultats.» L'un des étudiant s'en va, et va le remettre à son patron (car il travaillait à mi-temps) un gars assez grincheux, mais qu'il appréciait.

«Je vous admire beaucoup pour tout ce que vous faites, pour moi vous êtes un véritable génie créatif et un homme juste. Accepteriez-vous que j'accroche ce cordon violet à votre veste en témoignage de ma reconnaissance ?» Le patron est surpris, mais répond «Eh bien, euh, oui, bien sûr...» Le garçon continue «Et accepteriez-vous de prendre des 2 autres cordons violets pour les remettre à quelqu'un qui fait toute la différence pour vous, comme je viens de le faire ? C'est pour une enquête que nous menons à l'université.» «D'accord»

Et voilà notre homme qui rentre chez lui le soir, son cordon à la veste. Il dit bonsoir à son fils de 14 ans, et lui raconte : «Il m'est arrivé un truc étonnant aujourd'hui. Un de mes employés m'a donné un cordon violet sur lequel il est écrit, tu peux le voir, Qui je suis fait toute la différence». Il m'en a donné un autre à remettre à quelqu'un qui compte beaucoup pour moi. La journée a été dure, mais en revenant je me suis dit qu'il y a une personne, une seule, à qui j'aie envie de le remettre.

«Tu vois, je t'engueule souvent parce que tu ne travailles pas assez, que tu ne penses qu'à sortir avec tes copains et que ta chambre est un parfait foutoir, mais ce soir je voulais te dire que tu es très important pour moi. Tu fais, avec ta mère, toute la différence dans ma vie et j'aimerais que tu acceptes ce cordon violet en témoignage de mon amour. Je ne te le dis pas assez, mais tu es un garçon formidable !»

Il avait à peine fini que son fils se met à pleurer, pleurer, son corps tout entier secoué de sanglots. Son père le prend dans ses bras et lui dit «Ca va, ça va... est-ce que j'ai dit quelque chose qui t'a blessé ?»

«Non papa mais, snif, j'avais décidé de me suicider demain. J'avais tout planifié parce que j'étais certain que tu ne m'aimais pas malgré tous mes efforts pour te plaire. Maintenant tout est changé»


N'attendez pas qu'il soit trop tard,
dites à ceux qui vous sont chers que vous les aimez!